Vous avez pris rendez-vous avec moi, une thérapeute psychologue clinicienne
Si vous ne l’avez pas déjà fait, n’hésitez pas à prendre des informations ; par exemple sur ma/mes formation(s), les méthodes que j’emploie, mon expérience, les auteurs auxquels je fais référence, mon identifiant RPPS.
De mon côté, dans toute la mesure du possible, j’essaie de vous téléphoner peu avant notre rendez-vous pour une rapide prise de contact.
Notre première rencontre
Elle vise à clarifier les raisons de votre démarche et me permet de récolter des informations détaillées. Il s’agit de définir quel est votre problème en termes concrets et actuels et de commencer à explorer des pistes pour la suite.
Il s’agit également de compléter voire de commenter ou même de valider ce que vous avez lu concernant le cadre thérapeutique :
- le lieu, la périodicité et la durée des séances ;
- le tarif ;
- la règle en cas de manquement à une séance ;
- les méthodes que j’utilise.
C’est à ce moment-là que je m’assure de votre consentement libre et éclairé.
Dès nos premières rencontres, nous tissons –je l’espère – une alliance thérapeutique.
Carl Rogers, un psychologue humaniste américain (1902 – 1987), indique que, pour qu’il y ait thérapie, il est nécessaire que :
- deux personnes soient en contact ;
- la première personne […], le client, soit en état d’incongruence, qu’il soit vulnérable ou anxieux ;
- la deuxième personne […], le thérapeute, soit congruent dans la relation ;
- le thérapeute porte un regard positif inconditionnel vis-à-vis du client ;
- le thérapeute faire preuve d’une compréhension empathique du cadre de référence interne du client ;
- le client perçoive, au moins de manière minimale, les conditions 4 et 5.
Le docteur Michael Craig Miller, rédacteur en chef de la Harvard Mental Health Letter de 2000 à 2012, affirme que l’alliance thérapeutique est essentielle au succès de toute psychothérapie. Elle serait même plus déterminante que n’importe quel autre aspect spécifique du traitement.
Dès ces premières rencontres nous saurons, vous comme moi, si la qualité de notre alliance thérapeutique nous paraît satisfaisante. Faites-vous confiance : validez que mon approche, le cadre dans lequel je travaille et mon « style » de thérapeute correspondent à la personne que vous êtes, à vos valeurs. Cependant, ayez à l’esprit que vous ne recherchez pas un ami mais un professionnel compétent qui pourra vous aider à avancer.
Il se peut que nous convenions d’une réorientation auprès d’un confrère. Mais la plupart du temps : plongez, tout comme moi-même ! Votre implication est primordiale.
Lors d’une thérapie à dominante EMDR
A l’issue d’une préparation, le retraitement à proprement parler peut commencer.
En effet, un Praticien EMDR ne fait pas de désensibilisation lors des premières séances. Il est essentiel de connaître votre histoire, votre environnement, votre problématique, vos objectifs, vos besoins. Ce temps va aussi me permettre d’évaluer la cible traumatique ainsi que votre niveau de perturbation émotionnelle. Il sera également axé sur la relaxation, l’antipanique ou la recherche d’un lieu sûr.
Les souvenirs perturbants à l’origine de votre problématique sont alors retraités, l’un après l’autre. Je vous invite à vous concentrer sur le souvenir traumatisant choisi et toutes ses composantes au cours d’un processus de libre association de vos idées, sensations, émotions, pensées, qui ressemble à celui du rêve. Je fais alors intervenir des stimulations, le plus souvent oculaires. Ceci, jusqu’à ce que votre souvenir ne génère plus de perturbations. Nous terminons par l’installation d’une pensée positive que de bonnes sensations corporelles confirment.
Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir. L’EMDR est considérée comme une thérapie brève. Sa prise en charge s’étend sur une dizaine de séances (parfois moins, parfois plus) et vise à traiter un symptôme précis. Une séance d’EMDR dure environ 50 minutes.
Lors d’une thérapie à dominante ICV
Une séance ICV se compose habituellement d’un point verbal en début de séance, suivi du déroulement d’un protocole ICV, déterminé par la situation présente et par le plan de traitement. Ce protocole se compose de traversées successives de la ligne du temps, entrecoupées de petites pauses pour les feedbacks.
La réussite d’une telle thérapie porte autant sur les répétitions de la ligne du temps lors de chaque séance que sur la répétition des séances dans le temps.
Lors d’un accompagnement centré sur l’approche systémique paradoxale de Palo Alto
Qu’il soit à caractère thérapeutique ou de l’ordre du coaching – cette méthode s’applique de la même façon – nous travaillons en co-construction. Il s’agit de formuler clairement et concrètement votre problème en termes de comportements qui vous font souffrir dans le présent, de vous aider à fixer un objectif précis et réaliste et d’explorer ce que vous avez vainement tenté de faire pour résoudre votre problème. Nous travaillons ensuite au déblocage de la situation.
Thérapies brèves ?
Ces thérapies sont qualifiées de brèves, bien que, en dehors du cadre particulier de la recherche, il n’y ait pas de nombre de séances prédéfini. Le thérapeute cherche cependant à aider à résoudre le problème le plus rapidement possible. Une séance dure environ 50 ou 120 minutes.
Afin de compléter le travail en séance, je vous demanderai parfois de poursuivre le travail d’une séance à l’autre. Vous devrez peut- être conduire des observations, encore effectuer des tâches, faire des expériences, lire des articles, regarder des vidéos.
Les changements ne surviennent pas toujours immédiatement après une séance ; ils viennent s’inscrire dans un parcours thérapeutique adapté à chacun.
Et la durée ?
La durée d’une psychothérapie peut-être très variable. De quelques semaines sur un suivi hebdomadaire quand il s’agit de débloquer une situation ponctuelle qui nécessite un bref accompagnement, une écoute attentive dans un cadre contenant. Mais bien souvent la durée varie de quelques mois à quelques années.
Il est difficile de dire combien de temps dure une thérapie, même « brève ». Elle s’arrête généralement après une phase de consolidation, au cours de laquelle nos rencontres s’espacent progressivement, ce qui vous permet d’évaluer votre autonomie et de vérifier que le changement souhaité se maintient dans le temps.
Et vous continuez votre chemin tout seul… mais pas vraiment. Car vous êtes fort de nouvelles ressources. Et, le cas échéant, vous pourrez reprendre contact avec un thérapeute, moi-même ou un confrère/une consœur.